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Les assurances-épargne vous protègent également

Les assurances-épargne vous protègent également

Ceux qui contractent une assurance-épargne ou assurance-investissement, font plus qu’épargner ou investir. L’assurance-épargne ou l’assurance-investissement leur permet également de protéger leur progéniture au niveau financier contre les conséquences de leur décès.

Pour de nombreuses personnes, les assurances-épargne et les assurances-investissement (les produits de la branche 21 et de la branche 23) sont des produits d’épargne ou d’investissement classiques. Toutefois, en réalité, ce sont des assurances-vie. En concluant un tel contrat, vous pouvez désigner un bénéficiaire qui recevra le capital constitué lorsque vous décéderez. Dès lors, de nombreuses personnes contractent une assurance-vie afin de léguer après leur décès quelque chose à leur partenaire, à leur(s) enfant(s) ou même à un ami.

La couverture est exprimée en un percentage particulier, en plus des primes payées. Si vous optez pour une couverture de décès de 110%, vos bénéficiaires auront droit à 110% du capital constitué.

Souvent, on opte pour une couverture de décès de 130%, car un avantage fiscal y est lié. En ce qui concerne les assurances-épargne, il ne faut pas payer de précompte mobilier sur les intérêts (à condition que le preneur d’assurance soit également le bénéficiaire vivant du contrat), même pas si le contrat est résilié endéans les 8 ans. Attention: plus votre couverture de décès est élevée, plus la prime que l’assureur vous facturera, sera élevée!

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La planification successorale

On retrouve régulièrement les assurances-vie dans les planifications successorales des personnes qui souhaitent déjà transférer (une partie de) leurs avoirs à la prochaine génération en payant le minimum d’impôts. En effet, il est parfaitement possible de faire le don d’une assurance-vie. Dans ce cas, il faut payer l’impôt sur la donation, moins élevé que l’impôt sur la succession qui devrait être payé par la personne héritant de l’assurance.

Cet impôt sur la donation est calculé sur base de la ‘valeur de rachat théorétique’, le montant que le bénéficiaire percevrait au cas où il rachèterait le contrat d’assurance. Au cas où cette valeur aurait augmenté lorsque le donateur décédera, l’impôt sur la succession devra uniquement être payé sur ce surplus.

Dans ce contexte, le donateur peut également lier toutes sortes de mécanismes de contrôle au contrat d’assurance. Ainsi, un grand-père peut faire le don d’une assurance-vie à ses petits-enfants, tout en évitant qu’ils ne retirent immédiatement le capital de l’assurance.

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Le rendement

Pendant longtemps, les assurances-épargne (branche 21) ont été des produits d’épargne très plus populaires dans notre pays. Toutefois, suite aux taux bas, ces produits sont devenus de moins en moins populaires les dernières années. Une assurance-épargne accorde un taux garanti, mais il a déjà été réduit à 0% auprès de nombreuses compagnies d’assurances.

Ainsi, les épargnants sont entièrement dépendants du paiement de l’éventuelle participation aux bénéfices. Elle résulte des prestations d’un portefeuille d’investissement. Par conséquent, durant les mauvaises années boursières, il est possible que la compagnie d’assurances ne paie pas de participation aux bénéfices.

L’année dernière, le rendement net de la plupart des assurances-épargne s’élevait à 1-2%. Voilà pourquoi de nombreux assureurs promeuvent l’assurance-investissement (branche 23). Elle n’accorde pas de taux garanti et le rendement dépend entièrement du portefeuille d’investissement. Le risque est plus élevé, tout comme le rendement potentiel. Lorsque les marchés boursiers sont à la baisse, vous pouvez même subir des pertes.

 

 

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