Les banques entreprennent des démarches en vue de leur développement durable

Les banques belges deviennent de plus en plus durables, mais ont encore un long chemin à parcourir. Ceci a été démontré par une étude réalisée par le bureau Climact à la demande du service Changements climatiques du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement.

Aujourd'hui, la plupart des banques belges mesurent et publient leurs émissions de gaz à effet de serre; aussi bien celles liées à leurs propres activités que celles résultant de leurs financements et investissements. Toutefois, les méthodologies utilisées varient considérablement, ce qui complique la comparaison entre les banques.

Les banques obtiennent également de bons résultats pour leurs choix: toutes les banques belges examinées intègrent des critères climatiques dans leur politique de crédits et d'investissements, et plus de 90% d'entre elles proposent des produits financiers qu'elles considèrent comme écologiques.

En outre, près de 90% des banques excluent le financement de nouvelles capacités charbonnières, ce qui contribue à la décarbonisation de leurs portefeuilles. Toutefois, beaucoup d’entre elles continuent à soutenir des projets liés au transport ou à l'extraction de gaz et de pétrole.

62% des banques belges se sont fixé un objectif en matière de décarbonisation, mais seules 38% d'entre elles visent à long terme une réduction des émissions de gaz à effet de serre conforme à l'objectif de la ‘zéro émission nette’. Les autres banques se limitent à des objectifs à court terme, entre autres parce que les objectifs de la ‘zéro émission nette’ sont souvent considérés comme difficiles à atteindre sans cadre de soutien économique et politique.

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