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L'autorité de la concurrence constate qu’il y a trop peu de concurrence sur le marché de l'épargne

L'autorité de la concurrence constate qu’il y a trop peu de concurrence sur le marché de l'épargne

Les épargnants belges perçoivent trop peu d'intérêts sur leurs comptes d'épargne parce que 4 grandes banques dominent le marché. Par ailleurs, quelques dispositions réglementaires font obstacle à ce que les épargnants puissent facilement changer de banque, selon l'Autorité belge de la concurrence (ABC), qui doit surveiller la concurrence dans notre pays.

BNP Paribas Fortis, ING, KBC et Belfius gèrent la majeure partie des montants sur les comptes d'épargne dans notre pays. Ainsi, elles tiennent surtout compte les unes des autres et proposent des offres comparables aux épargnants. Simultanément, elles gardent à l’esprit leur intérêt général, selon l’ABC.

En outre, cette situation est maintenue par la manière dont les épargnes sont rémunérées. Il y a un taux de base pour chaque jour qu’un montant se trouve sur le compte. Une prime de fidélité pourra y être ajoutée pour l’argent qui sera resté durant 12 mois sur ce compte. La crainte de perdre cette dernière prime rend les consommateurs réticents à changer de banque. Voilà pourquoi l’ABC recommande de revoir ce système et de ne plus appliquer qu’un seul taux, comme c'est le cas à l'étranger.

L’ABC remet également en question le traitement fiscal des intérêts sur les livrets d'épargne. Actuellement, ils sont exonérés d'impôt jusqu'à 980 euros par an et par personne, ce qui donne une image déformée de la concurrence avec d'autres produits d'épargne.

L’ABC voit encore d'autres moyens de stimuler la concurrence, comme la possibilité de changer de banque tout en conservant son numéro de compte.

 

 

 

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