70% des Belges ne se sont pas préparés financièrement à leur décès

Près de 70% des Belges ne se sont pas préparés financièrement à leur décès. En outre, plus de 60% de nos compatriotes indiquent qu’ils ne disposent d’aucune forme d’assurance décès. Seuls 12% d’entre eux disposent d’une assurance solde restant dû, 11% d’une assurance obsèques, 9% d’une assurance décès individuelle et 7% d’une assurance décès via leur employeur, selon une enquête effectuée à la demande de l'assureur AG.
36% des Belges n'ont encore jamais réfléchi à l’impact financier que leur décès pourrait avoir pour leurs proches survivants. Parmi les personnes de moins de 45 ans, ce pourcentage s’élève même à 47%.
33% des Belges y ont déjà réfléchi, mais n'ont pas encore entrepris de démarches concrètes. Parmi les personnes de plus de 45 ans, ce pourcentage s’élève même à 39%.
17,5% des Belges ont déjà entrepris des démarches, mais n'ont pas encore tout réglé.
Seule une petite minorité (13,5%) affirme que tout est en ordre dans ce contexte.
Plusieurs raisons expliquent ce manque de préparation. Ainsi, 45% des Belges ne discutent pas de ce sujet avec les membres de leur famille, car il s’agit d’un tabou par exemple. Néanmoins, près de 20% des Belges craignent que leur décès n'engendre des conflits ou des problèmes financiers parmi leurs proches.
28% des Belges se sentent encore trop jeunes pour contracter une assurance décès. Parmi les personnes de moins de 45 ans, ce pourcentage s’élève même à 57%. Pourtant, ce sont précisément ces personnes-là qui se trouvent dans une phase de vie risquée, allant souvent de pair avec des frais élevés. Une hypothèque en cours, de jeunes enfants et des frais de scolarité considérables rendront ces ménages particulièrement vulnérables au cas où 1 des 2 parents décéderait.
Toutefois, les frais liés à une assurance décès individuelle sont relativement limités à ce moment-là. En ce qui concerne une personne de 32 ans en bonne santé et non-fumeuse, la prime s’élève environ à 200 euros par an (ou 17 euros par mois) pour le paiement du montant fixe de 300.000 euros en cas de décès.
Par ailleurs, 25% des Belges pensent que leurs proches survivants pourront bien se débrouiller sans assurance décès. Il se peut que cette conviction soit liée au fait que de nombreux Belges possèdent un bien immobilier.
Ceux qui contractent une assurance décès, le font surtout pour protéger leurs proches survivants contre des frais imprévus (45%) ou pour leur offrir une certaine sécurité financière (39%).
Tuyau: Ici, vous pouvez comparer les offres pour une assurance obsèques.
- BNP Paribas Cardif supprime le délai d'attente pour l'assurance solde restant dû pour les anciens patients cancéreux
- AXA et Belfius Direct proposent la meilleure expérience digitale en ce qui concerne les assurances auto et assurances incendie


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